- Tête-à-tête Biden-Xi, entre Trump et craintes d'"isolationnisme"
- COP29: la bataille financière s'enlise avant le G20 et l'arrivée des ministres
- COP29: les négociations tendues, avant le G20 et l'arrivée des ministres
- "Potentiellement catastrophique": le super Typhon Man-yi s'apprête à frapper les Philippines
- Avec Trump et Musk, un Big Bang pour le programme spatial?
- Wall Street finit en nette baisse, froissée par une Fed moins conciliante
- Décès de "la dame aux œillets", symboles de la révolution de 1974 au Portugal
- Le rachat de La Poste Telecom par Bouygues finalisé
- La Bourse de Paris recule, refroidie par la Fed
- Le PNF demande un procès pour corruption contre Rachida Dati et Carlos Ghosn
- Inondations en Espagne: le président de région admet des "erreurs", mais refuse de démissionner
- "Semaine de l'industrie": collégiens et lycéens conviés à découvrir les usines du 21e siècle
- Les Bourses européennes finissent dans le rouge, la Fed inquiète
- Vingt ans après la taxe carbone, "l'industrialisation" des fraudes aux aides publiques
- Ombrières obligatoires sur les parkings: la grande distribution proteste
- Cauet débouté en appel de ses demandes d'indemnisation auprès de NRJ
- Dérapage budgétaire: Borne concède avoir été "alertée" fin 2023 mais estime avoir pris sa part
- "Pollution", "fabrique du silence": à Glomel, la carrière de la discorde
- Sous le feu des critiques, Michel Barnier démine la colère des départements
- Alternative à X, le réseau social Bluesky gagne un million d'utilisateurs en 24 heures
- Acte de vandalisme contre le monument de l'insurrection du ghetto de Varsovie
- Manu Levy (NRJ) condamné aux prud'hommes pour harcèlement moral sur d'anciens collaborateurs
- Espagne: le principal canal de streaming illégal de foot fermé par les autorités
- Inondations en Espagne: le président de la région de Valence admet des "erreurs" mais justifie son action
- Assurance chômage et emploi des seniors: le gouvernement "salue" les accords des partenaires sociaux
- Base sur la Lune: la Chine va tester des briques dans l'espace
- Le gouvernement "salue" les accords trouvés sur l'assurance chômage par les partenaires sociaux
- Sri Lanka: victoire écrasante et majorité absolue pour le camp du président aux législatives
- Vin de Bourgogne: des stars d'Hollywood pour pousser les enchères de Beaune
- Avec le retour de Trump, l'UE lèvera-t-elle le pied face à Musk?
- Face aux inondations, les limites de l'aménagement du territoire
- Coupures d'électricité: les Equatoriens au bord de la crise de nerfs
- La Chine se dote d'un mégaport en Amérique latine et assoit son influence dans la région
- TikTok lance à son tour un outil d'IA pour créer des publicités à la demande
- Sommet Asie-Pacifique : Xi et Biden à Lima pour une rencontre clé avant le retour de Trump
- USA: la Fed monte au créneau pour protéger son indépendance face à Trump
- Wall Street termine en baisse, inquiète de la trajectoire de la Fed
- USA: les décisions de la Fed sont irrévocables, martèle son président Jerome Powell
- L'économie américaine est "de loin" la plus performante, salue le président de la Fed
- Boxe: à 58 ans, Mike Tyson remonte sur un ring contre le YouTuber Jake Paul
- Sommet de l'Asie-Pacifique : Xi arrive à Lima où il rencontrera Biden
- Barnier utilisera "probablement" le 49.3 pour l'adoption du budget (entretien à Ouest-France)
- Conflit Hezbollah-Israël: au moins 5 mds USD de pertes économiques au Liban selon la BM
- La Bourse de Paris termine en hausse, dopée par de bons résultats d'entreprises
- Fonction publique: les syndicats appellent à une journée d'action et de grève le 5 décembre
- "Le pire est passé": en Espagne, les zones dévastées le 29 octobre relativement épargnées après une nouvelle alerte
- Qualité de l'eau: des mesures insuffisantes sur les pesticides, selon un rapport interministériel
- Boxe/attaques racistes: "abîmée", Sarah Ourahmoune veut "rebondir" après avoir renoncé à l'élection
- Les Bourses européennes terminent en hausse, portées par des résultats d'entreprises
- Droits voisins: les journaux déclenchent une pluie de procédures en justice
Lula combatif sur le climat devant une COP toujours divisée mais rassurée par le G20
La visite du président brésilien élu Lula, qui a promis de protéger l'Amazonie, et la réaffirmation par le sommet du G20 à Bali d'objectifs climatiques ambitieux ont donné un coup de fouet mercredi aux négociations sur le climat de Charm el-Cheikh.
"Le Brésil est de retour!", a lancé à plusieurs reprises le futur président du géant latino-américain, accueilli par une foule compacte surexcitée qui scandait son nom.
Il a d'emblée proposé d'organiser en 2025 la conférence annuelle de l'ONU sur le climat "en Amazonie".
La plus grande forêt tropicale du monde, puits de carbone indispensable à l'équilibre du climat et de la biodiversité mondiale, est selon les scientifiques aujourd'hui très fragilisée.
Le mandat du président sortant Jair Bolsonaro a en effet été marqué par une explosion de la déforestation en Amazonie et Lula s'est engagé à "faire tout ce qu'il faut" pour renverser la vapeur et tenir son engagement de "zéro déforestation".
- Sécurité climatique -
"Il n'y aura pas de sécurité climatique dans le monde sans une Amazonie protégée", a-t-il lancé devant une salle enthousiaste, où avait entre autres pris place le président égyptien de la COP27 et ministre des Affaires étrangères, Sameh Choukri.
Pour cette première visite à l'étranger depuis son élection, Lula a aussi clairement pris position dans les débats qui secouent la COP, réclamant notamment la création "urgente" d'un mécanisme financier spécial pour aider les pays pauvres à faire face aux dégâts climatiques déjà subis.
Il a aussi vivement critiqué les pays développés pour n'avoir pas tenu leur promesse datant de 2009 d'aide climatique de 100 milliards de dollars par an pour l'adaptation au changement climatique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans les pays les plus pauvres. "Je suis revenu aussi pour encaisser ce qui avait été promis", a-t-il lancé.
Les pays riches rechignent par ailleurs à un mécanisme de financement spécial des dommages irréversibles déjà subis sous l'effet du dérèglement climatique. Mais l'Union européenne a annoncé mercredi plus d'un milliard d'euros pour aider l'Afrique à s'adapter au changement climatique.
Elle a par contre rejeté une proposition du groupe G77+Chine, qui représente plus de 130 pays émergents et pauvres, consistant à décider dès cette COP de créer un fonds spécifique pour ces "pertes et dommages".
Sans exclure cette possibilité à terme, l'UE va proposer une année de discussions, a indiqué le vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans. Mais il a insisté pour que la Chine, devenue deuxième puissance économique mondiale, contribue à un éventuel mécanisme de financement.
Outre la venue du président élu brésilien, les délégués à la COP27 ont été rassurés par les conclusions du sommet du G20 à Bali.
Ces 20 pays, qui représentent 80% des émissions mondiales, se sont en effet engagés à poursuivre les efforts pour limiter le réchauffement à 1,5°C, objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris, texte fondamental dans la lutte contre le réchauffement de la planète.
Ils se sont également prononcés pour la réduction des subventions "inefficaces" aux énergies fossiles, responsables de la hausse des températures.
Et les présidents chinois Xi Jinping et américain Joe Biden, dont les pays sont respectivement premier et deuxième émetteur mondial de gaz à effet de serre, ont eu un long tête-à-tête, s'engageant à relancer leur coopération sur le climat après de vives tensions diplomatiques.
"Les signaux positifs du sommet du G20 devraient donner une bouffée d'air aux négociations en Egypte qui entrent dans leurs derniers jours", a commenté Ani Dasgupta, président du centre de réflexion World Resources Institute.
- "Pas une option" -
L'accord de Paris de 2015 vise à limiter le réchauffement nettement en dessous de 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle, si possible 1,5°C. Alors que chaque dixième de degré entraîne une multiplication des catastrophes climatiques, les signataires de l'accord s'étaient engagés l'an dernier à la COP26 à "maintenir en vie" l'objectif le plus ambitieux.
Mais selon des observateurs, l'Arabie saoudite et la Chine, membres du G20, ont fait savoir leur réticence, déjà exprimée par le passé, à voir à nouveau cette référence dans le texte final de la COP27, alors que le monde se dirige vers un réchauffement catastrophique de 2,8°C.
La présidence égyptienne de la COP27 devait présenter tard mercredi ou jeudi de nouveaux projets de textes de déclarations sur les points principaux à l'ordre du jour. Mais le représentant spécial Wael Abdulmagd a souligné devant la presse que les positions étaient souvent très tranchées et que de nombreux points restaient en suspens.
La COP27 doit officiellement s'achever vendredi, mais les négociations débordent en général.
"Partir d'ici sans rien n'est pas une option", soulignait Conrod Hunte, négociateur principal de l'Alliance des petits Etats insulaires (Aosis), en pointe sur le dossier des "pertes et dommages".
O.Hansen--CPN